2020 fut une année particulière avec la pandémie du Covid 19. Elle a rythmé quasi tous les secteurs socio-économiques et le marché immobilier n’y a évidemment pas échappé !
L’immobilier fut un marché totalement retourné et imprévisible.
Dès lors, est-ce le bon moment pour acquérir/vendre un bien immobilier ? La question mérite d’être posée…
Le marché immobilier est prêt à (re)bondir…
Après les confinements au printemps et en automne (avec un arrêt quasi complet des activités) suivi ensuite de protocoles sanitaires stricts à faire respecter par les agences immobilières, 2020 a véritablement été moins bonne que les années précédentes et un nombre de transactions moins élevé.
Grâce aux espoirs qu’offrira les futurs vaccins, la possibilité de virtualiser autant que faire se peut les visites et démarches administratives et avec des vendeurs toujours présents (même si actuellement un peu en baisse), le marché immobilier est prêt à repartir en ce début 2021 et à l’approche des beaux jours qui reviennent.
Comme en mai 2020, au sortir du premier confinement, le marché immobilier connait une forte demande de la part d’acquéreurs en ce début d’année.
Les notaires notent “seulement” une diminution des transactions de 2,7 % (par rapport à 2019, qui était une année record), alors que le marché aurait été à l’arrêt pendant plus de 4 mois en 2020, et ce grâce à l’effet de rattrapage qui s’explique par le report des projets immobiliers du printemps dernier mais également par l’envie de changer de milieu de vie.
Les biens se vendaient deux fois plus rapidement après le confinement, signe que la demande était bien présente !
On observe déjà une tendance similaire pour ce début d’année 2021 mais avec des candidats acquéreurs qui ont de plus en plus de critères et se permettent de faire leur choix.
Les prix restent stables…
Des rumeurs parlaient d’une chute des prix après le premier confinement, cela ne s’est pas heureusement pas réalisé.
Que du contraire, une légère augmentation des prix a eu lieu comme l’indique le baromètre des notaires. En 2020, la hausse est de 6,8% pour les appartements et de 5,7% en moyenne pour les maisons, alors qu’elles étaient que de respectivement 4% et 4,2% en 2019, comparé à l’année 2018.
Heureusement les mesures de soutien, comme le chômage économique partiel, les primes régionales et le droit passerelle ont réussi à préserver le pouvoir d’achat de la majorité des ménages.
Les conséquences économiques sur le marché immobilier belge ont donc été assez limitées en 2020.
Des taux hypothécaires toujours au plus bas !
Le comportement du marché immobilier est également porté par des taux hypothécaires au plus bas avec des taux moyens qui continuent de diminuer. En 2020, ils s’établissaient à +/- 1,29% en moyenne (pour un taux fixe, sur 20 ans avec une quotité de 80%).
2021 devrait être du même acabit car il n’est pas prévu une remontée des taux avant au minimum la fin de cette année (à confirmer).
C’est donc l’instant pour profiter et obtenir un prêt hypothécaire attractif. En effet, les banques ont des quotas à réaliser. Les chiffres étant remis à zéro en début d’année, il est donc possible de négocier les taux avec les banques qui seront disposés à attirer les meilleurs clients.
Si votre dossier est bien ficelé, il n’y aura pas de raison que vous ne puissiez pas bénéficier de taux très avantageux !
Alors Go ! C’est donc le bon moment pour acheter !
Les primo-acquéreurs sous la défensive…
Début janvier, les notaires publiaient un rapport récapitulatif de l’année 2020. Ils y notent que ce sont les primo-acquéreurs qui semblent le plus souffrir en 2020 avec la part d’acheteurs de moins de 30 ans qui diminue légèrement par rapport à l’année qui précède: alors qu’ils étaient 28% en 2019, ils ne sont plus que 25,7% en 2020. Deux facteurs principaux expliquent cette tendance :
- Premièrement, la pandémie du Covid 19 a créé une fameuse incertitude. Les perspectives d’une crise économique durable et des difficultés sur le marché de l’emploi et de nombreuses fermetures ou faillites incitent les plus jeunes à reporter leurs projets immobiliers.
- Deuxièmement, les mesures édictées par la Banque Nationale de Belgiqueen janvier 2020 ont rendu plus difficile l’obtention de prêts hypothécaires avec un apport de 10% à 15 % minimum, en plus des frais de notaire. Une quotité de 85/90% qui devient dès lors difficile à obtenir pour des jeunes démarrant dans la vie active et qui manquent généralement de cet apport financier important, critère devenu essentiel pour les banques. Ils doivent donc bien souvent requérir à un coup de pouce financier venant de la famille… Pas toujours évident.
Investisseur ? C’est le bon moment !
Toutefois, si votre dossier financier est solide, il n’y a pas de raison de reporter votre projet immobilier, vu les taux d’intérêts très attractifs, de belles opportunités peuvent s’offrir à vous. C’est donc le bon moment pour acheter ! Il peut par exemple être intéressant d’investir dans l’immobilier, qui reste la valeur refuge en temps de crise et offrir un bien meilleur rendement que les comptes d’épargne.
Une bonne façon de se constituer un futur patrimoine pour vos enfants, petits-enfants et de bénéficier entretemps de revenus complémentaires.
Un dernier conseil?
Renseignez -vous bien au préalable auprès de votre banque quant à votre capacité d’emprunt, voire même obtenir un premier accord de principe avant de vous engager dans une acquisition : cela vous permettra d’être plus réactif face aux opportunités, qui partiront très vite !
Vous souhaitez plus d’infos? vendre ou louer votre bien immobilier? Contactez-nous info@homesweethomeimmo.be ou 0475/72.32.67
Source: Notaire.be
